En gravure, le travail sur la matrice se fait en reflet de la future image. Qu’elle soit en cuivre, en zinc ou en PVC, que l’on utilise la pointe sèche, le burin ou l’eau forte, la matrice est sculptée, ce qui permet une reproductivité de l’œuvre à tirage limité, contrairement à la peinture ou à l’aquarelle.
Le traitement de la matrice, au travers de l’encrage, introduit une dimension supplémentaire. En jouant sur la couleur, l’intensité, la perception de l’image évolue comme un paysage qui se modifie au gré du rythme de la nature.
A partir d’une même matrice, je peux ainsi explorer l’influence des couleurs, modifier l’atmosphère, générer des éclairages différents.
En sculpture, c’est d’abord le plaisir du contact avec la matière, le plaisir du travail de la terre que l’on pétrit, le plaisir de créer, de donner naissance à une œuvre. L’argile permet de façonner, reprendre, corriger et elle offre de multiples possibilités, de la souplesse et une grande liberté d’expression.